10 Choses Que Tout Voyageur Devrait Savoir Avant D'Aller Au Japon
L'argent est roi
Le Japon est peut-être un mot commun pour désigner la technologie, mais le pays est très démodé lorsqu'il s'agit de gérer l'argent. Même aujourd'hui, en 2016, de nombreux magasins et restaurants au Japon n'acceptent que les espèces. Pour les transports en commun, en particulier les bus et les trains de courte distance ou les voyages en métro, même si vous souhaitez simplement recharger votre carte de voyage Passmo ou Suica, vous devez toujours emporter de l'argent. Et si vous voyagez en dehors de la ville, peu importe l'élément métallique que vous avez incorporé dans votre carte de crédit, il sera traité comme un morceau de plastique.
Au Japon, il n'est pas inhabituel de transporter des milliers de La valeur en dollars américains du yen dans votre porte-monnaie tous les jours. Cela est rendu possible par le fait que le taux de criminalité au Japon est très bas. Même si vous déposez votre portefeuille, il sera probablement remis à la boîte de police la plus proche avec tout son argent, pièces et cartes intacts.
L'argent comptant est un produit artisanal et a donc une valeur sociale que les cartes de crédit ou de débit ne . Les billets de banque japonais sont maintenus propres et droits, et aucun local ne penserait à les froisser ou à tirer directement de leur poche des yens froissés. Le bon cadeau de mariage ou d'enterrement est en espèces dans une enveloppe décorative, et il y a même un tableau des montants prescrits à donner en fonction de votre âge et de la relation avec les personnes en question. Les prières dans un temple sont précédées d'une offrande en espèces. Le cadeau du Nouvel An d'un adulte à l'enfant doit être de l'argent. De plus, les données financières montrent que le ratio des billets en circulation par rapport à l'économie japonaise, déjà le plus élevé au monde, est en hausse.
Gestant sur une carte du métro de Tokyo, et espérant le meilleur | © Petr Meissner / Flickr
Le réseau ferroviaire le plus étendu
Le réseau ferroviaire de Tokyo comprend plus de 150 lignes, près de 50 opérateurs et s'étend sur près de 5 000 kilomètres. Dire que c'est accablant lors de la première visite est de noter que le soleil peut être chaud au parc Yoyogi en août. Malgré cela, il est incroyablement efficace, les retards sont rares et ils sont généralement limités à 2-3 minutes. Si l'un d'entre eux venait à manquer, vous pourriez demander un certificat au préposé de la gare pour prouver à votre patron ou à votre enseignant que votre retard n'était pas de votre propre initiative. Un train annulé est presque inconnu. Avec plus de 2 000 gares dans la métropole de Tokyo, les trains sous et hors-sol sont votre meilleure option de transport dans la ville et comparés aux autres réseaux urbains (nous vous regardons, Londres), ils ne coûtent pas trop cher.
dans le train et le métro, gouvernement et privé. La plupart ont évolué avec le boom économique de l'après-guerre, dans une concurrence féroce, ce qui signifie que dans de nombreuses régions de la métropole, il y a des stations rivales à un pâté de maisons les unes des autres. Les compagnies ferroviaires faisaient souvent partie de grands conglomérats qui géraient des grands magasins ou des parcs de loisirs et des itinéraires adaptés à leurs besoins commerciaux.
Pour le visiteur, les principaux opérateurs que vous rencontrerez probablement dans la région de Tokyo sont East Japan Railway Company ( JR East), le métro de Tokyo et le métro Toei. Comme la plupart des autres, ces opérateurs ont maintenant quelque peu intégré leurs stations avec celles des concurrents, ce qui facilite les changements de ligne. Cependant, le fait que chaque opérateur prenne sa coupe signifie que les lignes de permutation peuvent souvent s'additionner. Sur le plan pratique, toutes les stations portent des pancartes en japonais et en anglais et si vous y portez une attention particulière, vous remarquerez que parmi les avis sur les plates-formes, il y a beaucoup de conseils utiles, tels que les horaires entre les gares changement de ligne suivante.
Il n'y a pas de noms de rues ...
Avant l'utilisation généralisée du smartphone et de la technologie GPS, trouver des adresses au Japon était une véritable quête. Pas plus tard que le début des années 2000, essayer de localiser où quelqu'un vivait ou où résidait le bureau d'une petite entreprise pouvait prendre des heures d'errance aveugle et désespérée. Vous pouvez penser que trouver votre chemin autour d'une métropole étrangère est assez délicat, mais épargner une pensée pour ceux qui habitent une ville où les rues n'ont pas de noms. Tokyo, comme la plupart des villes et villages du Japon, n'a que quelques noms de rues pour les grandes artères et ceux-ci sont, à défaut d'un meilleur mot, à des fins cérémonielles. Les routes nommées ne figurent pas sur les adresses. Au lieu de cela, le système postal est comme celui utilisé dans la Rome antique où les congrégations urbaines sont divisées d'abord en zones, puis en quartiers, puis en d'autres subdivisions. Par conséquent, une adresse japonaise est basée uniquement sur les bâtiments - pas les espaces entre eux, c'est-à-dire les rues.
À Naka-Meguro, prise par Matthew Smith | Avec l'aimable autorisation de Wundor Editions
Trouver votre chemin sera difficile
Une adresse au Japon commence par la ville, puis se termine sur le ku ou la salle (dans le cas d'une capitale remplie de 33 millions d'âmes, une paroisse est une petite ville en soi). Il zoome ensuite plus loin pour identifier la zone spécifique de la salle, avant de nommer le numéro de bloc ou ch
ō moi dans cette zone. Par exemple: vous vous trouvez peut-être à la recherche d'une maison à Tokyo, dans le quartier de Shibuya, dans le troisième bloc d'Ebisu. Mais ici, le plaisir ne fait que commencer. Les chōme ne sont pas correctement placés dans l'ordre, donc vous trouverez qu'Ebisu-1 se trouve à côté d'Ebisu-4. Cela devient plus difficile. Chacun des chōme , qui peut prendre 15 à 20 minutes pour faire le tour du monde, est divisé deux fois avec la numérotation de ces subdivisions basée sur un ordre chronologique de construction, et non sur la proximité géographique. Google Maps n'a pas tout résolu. Souvent, votre carte basée sur GPS vous videra quelque part dans le voisinage de l'endroit que vous visez, vous laissant pour finir le travail. Trouver votre chemin peut être plus facile si vous vous orientez par les gares ou les principaux points de repère, et à l'approche plus près en demandant à plusieurs reprises des directions. Malheureusement, l'arrêt par les dépanneurs omniprésents ne peut pas aider car le personnel n'est pas toujours des locaux ou adeptes de la lecture des cartes. Et ce qui est surprenant, c'est que votre connaissance de Tokyo ne soit pas bien pire que celle de votre chauffeur de taxi lorsque son propre GPS atteint les limites de sa sagesse. Nous avons été déposés, jet-lagged, dans une rue non éclairée la nuit, et dit que le restaurant était «là-bas». Après avoir reçu l'aide d'un passant, on a découvert que le lieu était «descendu ailleurs», à 10 minutes à pied. Bien qu'il soit apparu que le chauffeur de taxi nous surveillait depuis une distance respectueuse tout le temps, ne voulant absolument pas partir avant d'être sains et saufs.
Un magasin onigiri près de la gare d'Akihabara, Tokyo (2008) | © Wordridden / Wikimedia Commons
Manger à l'extérieur est très populaire
À Osaka, la deuxième ville du Japon, il y a un restaurant pour une quarantaine de personnes dans la ville. Tokyo n'est pas loin derrière. Les habitants de la capitale sont aussi enclins à dire «allons manger quelque chose», comme le disent les Londoniens «allons boire un verre». En fait, même aller boire un verre impliquera probablement de se réunir dans un izakaya, un endroit décontracté qui s'apparente à un gastropub abordable.
La plupart des négociations commerciales impliquent un voyage dans un restaurant. Pour de nombreuses entreprises, se joindre régulièrement à des collègues pour le dîner et boire un verre après le travail à des fins de cautionnement est une pratique courante et culturellement difficile à éviter. Comme la plupart des gens ont tendance à vivre loin du centre-ville dans de petits appartements ou maisons (selon la plupart des normes occidentales), il y a peu de foyers et les restaurants servent de centre pour passer le temps avec des amis et des connaissances. aura une liste de restaurants qu'ils peuvent fièrement recommander et ils vont les trier par cuisine. La connaissance d'un lieu hors des sentiers battus est particulièrement prisée au Japon, tout comme les petits restaurants où l'on peut se sentir exclusif. Si vous cherchez une recommandation, ne dites pas: «Connaissez-vous un endroit où il fait bon manger? C'est comme demander à un Londonien où vous pouvez prendre une pinte dans les environs. Vous pourriez être dans une longue liste de lieux, et n'ont pas de sens plus clair de la direction quand vous atteignez la fin de celui-ci. Mieux vaut se renseigner sur leur endroit préféré pour, disons, des brochettes de poulet ou des nouilles ramen Sapporo.
Et la réputation d'un restaurant signifie tout.
En vous promenant dans Tokyo, vous passerez probablement devant une foule de files d'attente japonaises devant des restaurants apparemment aléatoires. Ces lignes peuvent rester pendant deux heures ou plus au déjeuner ou au dîner, et elles ne diminueront pas s'il commence à pleuvoir. Pendant ce temps, un restaurant d'à côté reste inactif. Souvent, la raison de cette discrimination suprême est celle que vous espérez. L'endroit le plus populaire a une réputation construite au cours des années et même des décennies; C'est une entreprise familiale qui offre le bon type de nouilles ou de viande découpée pour attirer les foules exigeantes.
Presque tous les programmes télévisés présentent de la nourriture d'une manière ou d'une autre et beaucoup ont des célébrités qui visitent des cafés et restaurants spécifiques pour goûter (et presque sans faillir) proclamer la nourriture à être distribuée. supérieur. (Attention aux célébrités faciales orgasmiques mises en scène pour ce rituel et à la façon dont elles crient le mot oishii, ou "délicieux"). Dans un pays où l'idée de gaspiller un repas sur quelque chose de moins que stupéfiant est considérée comme une parodie, beaucoup doutent du choix annoncé évident. Ensuite, même si le repas est en deçà des attentes, c'est un sujet digne de discussion avec des amis et des collègues de travail.
Izakayas à Tokyo (2009) | © Mehmet Aktugan / Flickr
Vous risquez d'être renvoyé à la porte pour être un étranger
Il y aura des moments bizarres où, en tant qu'étranger, vous serez renvoyé d'un restaurant ou aurez du mal à faire la réservation directement même si la langue n'est pas un problème pour vous.
Tout d'abord, beaucoup d'endroits ont peur de faire des erreurs et préfèrent ne pas risquer une rencontre difficile avec des étrangers qui pourraient ne pas comprendre tous les aspects du repas et du cadre, mais qui pourrait encore se plaindre plus tard quand leurs attentes ne seront finalement pas satisfaites. Deuxièmement, de nombreux établissements ne seront pas ouverts aux étrangers qui sont japonais, et encore moins aux non-Japonais. Il est commun pour une introduction d'un client de confiance de servir de chemin dans certains des meilleurs endroits, que vous veniez d'Alexandrie ou d'Aoyama. Troisièmement, disons simplement qu'une proportion d'endroits ne font pas confiance aux étrangers pour se comporter de manière civilisée, et craignent qu'une table remplie de non-Japonais puisse être rebutante à la foule régulière. Très rarement de tels endroits vous détourneront à la porte, sans expliquer clairement pourquoi ils le font. La consolation ici est que vous pourriez ne pas vouloir visiter un restaurant qui n'est vraiment pas accueillant. Si vous êtes toujours intéressé, invitez votre ami japonais à vous accompagner la prochaine fois. Demander à votre concierge d'hôtel de faire vos réservations pour vous pouvez également prévenir ces problèmes à l'avance.
Étiquette de salle à manger
Dans les restaurants washoku plus traditionnels, vous devrez enlever vos chaussures et les placer dans un casier près du entrée. (Assurez-vous que votre jeu de chaussettes est solide avant l'arrivée.) Cela aide à garder l'endroit propre. L'établissement peut également avoir des tables basses, et à la place des chaises, les sièges seront constitués de coussins placés sur le sol en paille de tatami. Sauf si vous êtes habitué à cela, il pourrait être une position inconfortable et tous les endroits n'ont pas de tables et de chaises occidentales comme alternative. Une fois à votre table, on vous servira un torchon mouillé, o-shibori, qui est traditionnellement livré à chaud.
Avant de commencer un repas, les Japonais disent itadakimasu, ce qui exprime votre appréciation pour recevoir la nourriture, et à la fin il est poli de dire au cuisinier, au personnel en attente et à la personne qui a payé le repas: gochaso sama deshita, qui se traduit par «c'était un vrai festin». Pour exprimer votre appréciation à la personne qui vous a amenée au restaurant ou au personnel, vous pouvez vous exclure à oishii pour lui faire savoir que vous pensiez que la nourriture était savoureuse. Lors d'un toast, le cri commun est kanpai, qui signifie «verre sec» - en d'autres termes, «bottoms up».
Vous pouvez demander le projet de loi en croisant vos index dans un X. Il n'y a pas de culture de basculement. Au Japon, le mot anglais «service» est utilisé pour signifier que quelque chose est «libre» - parce que les Japonais croient que le bon service devrait être un standard.
Sur les baguettes en particulier
La plupart des repas sont mangés avec des baguettes à l'exception de la variation japonaise sur le curry indien, qui tend à être un peu sucré et se mange avec une cuillère et de steak servi à l'occidentale. Les couteaux occidentaux sont souvent disponibles en cas de besoin, mais vous pouvez obtenir un compliment facile si vous avez des compétences en baguettes.
Les baguettes sont en bois, en métal et en plastique et ne doivent jamais être utilisées pour poignarder quelqu'un de votre bol (un signe de mendicité), et ils ne devraient pas être coincés verticalement dans du riz gluant. Ce dernier rappelle aux gens le rituel bouddhiste de l'encens brûlé lors d'un enterrement et symbolise l'alimentation des morts. En outre, vannage des éclats de bois d'une baguette jetable est considéré comme impoli à moins que ce soit un établissement bon marché. Si vous trouvez que manger du riz avec des baguettes difficiles, n'ayez pas peur. Souvent, les gens tiennent le bol dans leurs mains pendant qu'ils ramassent le riz pour s'assurer qu'il ne tombe pas. Peu importe sa valeur monétaire actuelle, le riz a une position sociale révérée et était le prédécesseur des billets de banque dans le Japon médiéval.
Placer des baguettes sur votre bol signifie que vous avez terminé. Si ce n'est pas le cas, placez-les à droite ou en dessous de votre plat, en vous assurant que les pointes ne touchent pas la table (il y a généralement un reste pour les bâtonnets, ou vous pouvez en fabriquer un à partir du papier d'emballage). > Salaire hommes à Omoide Yokocho, Tokyo (2011) | © Charlotte Marillet / Flickr
Fiers d'être humbles
On a dit que les Japonais étaient à la fois les plus fiers et les plus humbles. Comprendre la pensée qui sous-tend cela peut aider à expliquer certaines de vos expériences à Tokyo.
L'affection pour l'humilité est enracinée dans les principes confucéens de base, qui incluent la déférence envers les anciens et les supérieurs, un amour de l'ordre et une constante. cherchant à perfectionner les actions (dont le constructeur automobile Toyota fait écho dans sa philosophie du kaizen, «amélioration constante»). La façon dont les gens se saluent au Japon implique divers degrés d'inclinaison et l'énoncé d'honorifiques soigneusement calibrés. Vous pouvez voir dans la soirée un groupe de travailleurs sur le point de se séparer; ils passeront cinq bonnes minutes à s'incliner l'un l'autre avant de se séparer; le patron sera toujours le premier à partir et à sauter dans le taxi, tandis que ses subordonnés peuvent choisir de partir dans l'ordre dicté par leur hiérarchie.
L'humilité est ce qui motive le service à la clientèle au Japon: méticuleusement méticuleusement , parfois avec une qualité ornée dans la présentation et la langue. Le japonais a plusieurs niveaux de politesse. Les phrases utilisées pour dire quelque chose à un ami peuvent augmenter de façon exponentielle lorsqu'elles s'adressent à un client supérieur ou estimé. Il y a même un ensemble spécial de mots qui ne sont utilisés qu'en référence à l'Empereur. Quand la mort du monarque précédent a été annoncée, une partie de la population n'était pas claire quant à ce qui s'était passé exactement.
L'humilité correspond aussi à la tendance japonaise à l'effacement et à montrer, ou feindre, l'embarras dans les situations difficiles confrontation directe. En parlant de leur propre famille, les Japonais pourraient se référer à leur «fils stupide». Le président d'une grande entreprise peut commencer son discours en notant qu'il est gêné d'être debout devant tout le monde, et qu'il a encore beaucoup à apprendre. Le garçon est-il vraiment considéré comme stupide? Le PDG est-il aussi humble qu'il le croit? Peu probable, et d'autres Japonais le comprennent. Ils savent que leur interlocuteur suit les codes subtils du décorum social.
A côté de l'humilité coule une fierté intense, dans la culture japonaise et ses standards. Beaucoup de Japonais croient qu'ils sont uniques et ne peuvent être pleinement compris que par d'autres Japonais, à travers un sens non verbal d'ishin-denshin. Cela peut être traduit vaguement par «télépathie» - il se réfère à l'idée que le cœur peut transmettre ce que l'esprit pense. Que le cœur est peut-être un outil de communication plus fiable que le visage ou la bouche. C'est une philosophie qui s'est développée dans le bouddhisme Zen [sic], et qui est maintenant ancrée dans la culture générale, des arts aux pratiques commerciales.
Extrait de:
TOKYO
Guide de la ville de Wundor
Édité par Matthew Smith
Wundor
240 pp. | 20 £
